Nous nous parlons en permanence à nous-mêmes, c’est notre petite voix intérieure que souvent, d’ailleurs, nous aimerions bien pouvoir faire taire.
Cette petite voix nous énerve parce qu’elle se focalise sur le négatif et nous fait voir une réalité qui lui correspond, sous un angle négatif.
C’est pour cela qu’on l’appelle ”drama”.
Voici des exemples de phrases qui tournent en boucle :
« je suis nulle et tout le monde va s’en rendre compte (merci le syndrome de l’imposteur),
je suis ennuyante,
je ne suis pas cultivée,
je suis futile,
tant que je n’aurais pas perdu 5 kilos je ne serais pas désirable,
je suis inintéressante,
je réussis uniquement parce que j’ai de la chance (re-merci le syndrome de l’imposteur),
je suis une mauvaise mère,
je n’ai aucune patience,
je suis introvertie,
si je ne gère pas la maison il ne le fera pas,
si je n’y pense pas personne n’y pensera…»
Est-ce que cela te parle ? Les tiennes te viennent-elles à l’esprit ?

L’inconvénient de ce genre de phrases c’est qu’elles précèdent nos actions et les influencent.
Sais-tu que le cerveau produit 60 000 pensées par jour et que 90% sont des pensées négatives ?
Et pas de chance pour nous, notre cher cerveau a une tendance naturelle à se focaliser sur le négatif, un résidu probable de notre évolution, pour préserver notre survie, en considérant le problème pour anticiper le danger.
Mais d’où viennent ces pensées ?
Elles sont nées tout au long de notre construction, à partir de ce qu’on nous a dit et aussi de ce que l’on a observé de soi et de ce qui nous entoure.
Nos pensées nous sont propres car elles dépendent de ce que l’on a compris et interprété à partir notre vécu personnel.
Ajouté à cela, il y a le formatage que nous impose la société, les médias, la religion, toutes ces injonctions que nous subissons :
Il faut être comme ceci ou comme cela, posséder ceci ou cela, manger ceci plutôt que cela, dire ceci comme cela et pas autrement, être plus ceci et moins cela, en faire plus sinon on n’y arrivera pas et bla bla bla ….
Le cerveau est programmé pour s’économiser : il garde son énergie pour prévenir un danger et il se met en mode pilote automatique sur les sujets qu’il maitrise et qu’il rencontre au quotidien.
Donc toutes ces pensées sont peu à peu des croyances. Elles rassurent notre cerveau, lui évite de se fatiguer puisqu’il ne les remet plus en question.
Si je te parle de cela, c’est parce que je veux te faire comprendre que tu n’es pas la somme des pensées que tu as dans la tête et tu peux agir sur tes pensées en commençant par les identifier.

Voici un exercice efficace que je propose à mes coachés : dresse la liste de tes pensées négatives, en t’inspirant des exemples et pour chacune écris 3 raisons qui viennent la contredire :
Voici un exemple :
Pensée négative = « je suis une mauvaise mère »
C’est faux parce que je n’ai pas hésité à m’interposer entre une voiture et ma fille le jour où elle est allée sur la route,
C’est faux parce que quand elle a mal quelque part c’est moi qu’elle appelle,
C’est faux parce que quand elle me présente à ses copines, elle dit avec un grand sourire « c’est MA maman »
Pensée négative = « tant que je n’aurais pas perdu mes 5 kilos je ne serais pas désirable »
C’est faux parce que mon mari a toujours ce même regard sur moi,
C’est faux parce que je reçois toujours des compliments,
C’est faux parce que je suis trop belle dans cette robe.
A toi de jouer !
Une fois que tu auras pris conscience que tu peux mettre à mal ta pensée négative, qu’elle ne représente pas la réalité, tu pourras choisir de placer ton attention sur la phrase qui vient après le « c’est faux parce que ».
En remplaçant ta pensée négative par une phrase positive et vraie ton comportement va changer car tu auras changé de filtre.
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