Ce que j’entends par enfants Indigo sont les enfants de lumière (indigos, cristal ou arc en ciel), les enfants précoces, les hypersensibles, les hyper-cérébraux, les HP, les Asperger, certains atteints de troubles de bipolarité … Nous allons parler, donc, de ce qu’il est important de ne pas faire et à chaque fois, je te donnerai la clé pour créer des relations harmonieuses avec tes enfants.
Attitude n°1 : Ne pas être cohérant dans ses règles d’éducation
Par exemple : Interdire la nourriture malsaine ou très calorique tous les jours, et puis un soir on est très occupée, on n’a pas eu le temps de préparer le diner et on passe une commande au fast-food d’à côté …
Ce qui pourrait passer pour un détail anecdotique pour certains, ne l’est pas pour ces enfants qui s’empresseront de le remarquer … Si cela devient plus fréquent, les enfants sont perdus dans les règles éducatives. Ils confondent ce qui est permis et ce qui ne l’est pas. Sans règles bien définies, des problèmes de discipline peuvent surgir. Bien sûr, nous devons montrer l’exemple et suivre les règles.
La clé : Dire ce que l’on fait et faire ce que l’on dit est une base solide sur laquelle l’enfant peut s’appuyer et avoir confiance.
Attitude n°2 : Ne pas tenir compte de l’opinion de son enfant et tout décider pour lui
Vouloir imposer sa décision à son enfant sans tenir compte de ses choix, de ses envies ou de ses goûts, peut lui procurer de l’insécurité.
« Tu es trop jeune pour décider » ou « les adultes savent mieux » sont probablement des phrases que tu entendais assez souvent quand tu es était jeune, et c’était très énervant n’est-ce-pas ?
Cela peut avoir de graves répercussions sur leur avenir. Si les enfants ont l’impression qu’on néglige souvent leurs avis, ils ne prennent pas confiance en eux. Comment peuvent-ils plus tard adultes, se fixer des objectifs ou prendre des décisions si on les a toujours prises à sa place ?
La clé : Demander l’opinion d’un enfant ne signifie pas que l’on va chaque fois être d’accord avec lui, tu peux lui expliquer pourquoi ce n’est pas possible, et que tu n’es pas d’accord, après lui avoir dit que tu as bien compris son point de vue.
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Attitude n°3 : Ne pas communiquer suffisamment avec son enfant
La communication entre les parents et les enfants est très certainement une des choses les plus importantes dans l’éducation. Ces enfants ont besoin non seulement de sentir la présence et la disponibilité physiques de ses parents mais aussi, leur engagement émotionnel pour se sentir aimés et soignés. Ils ont besoin de sentir que la communication est possible et qu’ils peuvent se confier librement sans être jugés. S’exprimer pour eux, leur permet de mettre des mots sur ce qu’ils ressentent afin de ne pas accumuler de colère ou de ressentis trop violents dû à leur différence.
La clé : Communiquer avec eux le plus possible leur montre l’exemple et leur fait comprendre qu’ils peuvent compter sur nous, chaque fois qu’ils en exprimeront le besoin ou l’envie.
Attitude n°4 : Utiliser l’agressivité sous toutes ses formes
Même s’il est normal de réprimander de temps en temps un enfant, si cela devient trop fréquent ou agressif, cela sera totalement contre-productif avec ces enfants dotés d’une très grande sensibilité. Certains parents pensent que plus ils seront exigeants avec leurs enfants, plus ces derniers réussiront à s’en sortir mieux. Cela peut aboutir à des problèmes de comportement et encore plus grave, à une mauvaise relation avec son enfant. Essayer par tous les moyens possibles de ne pas faire culpabiliser ces enfants car ils le font très bien eux-mêmes.
La clé : Pratiquer des respirations de soulagement peut aider grandement à faire tomber la pression et à se calmer. Prendre ce temps pour réfléchir calmement et expliquer clairement et posément, ce qui ne va pas à son enfant.
Attitude n°5 : Ne pas être juste
Ces enfants ont un sens de la justice très développé et par voie de conséquence, ne supporte aucune forme d’injustice quelle qu’elle soit. S’ils se rendent compte d’une injustice, ils peuvent rentrer dans une colère importante, c’est le « syndrome de Calimero ». Que l’injustice soit avérée ou fantasmée, sa souffrance, elle, est bien réelle. Ce sentiment repose sur l’émotionnel, dont les fondements sont inconscients. Les parents doivent prendre en compte son vécu, sans se lancer dans des justifications inutiles. Ces enfants sont aussi très sensibles à l’injustice faite à autrui, ils sont spontanément solidaires.
La clé : Ouvrir le dialogue avec son enfant en lui demandant, par exemple, ce qui serait juste pour lui. Cela peut aussi permettre aux parents, de déceler ce qui se cache derrière ce sentiment d’injustice.
