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"Comment créer une relation heureuse avec son jeune atypique ?"

COMMENT S’ADAPTER À NOS ADOS HYPERSENSIBLES ? LES 5 CLÉS

Plusieurs mains d'humain qui se tiennent pour former au milieu un cercle au-dessus de l'herbe

Leur différence peut être due à une hypersensibilité, une hyperactivité, une certaine précocité, un haut potentiel intellectuel et/ou émotionnel, des troubles de bipolarité ou Asperger. On les regroupe sous le nom d’enfants neuroatypiques. Je vais vous révéler 6 clés pour mieux s’adapter aux enfants hypersensibles.

Ces jeunes sont encore plus sensibles que les autres et ont besoin d’encore plus de douceur et de délicatesse.

Chaque mot est important car ils se laissent impacter par des paroles qui seraient perçues comme totalement anodines pour d’autres.

CLÉ #1 – ACCEPTER LES ÉMOTIONS FORTES DE CES ENFANTS OU DE CES ADOLESCENTS HYPERSENSIBLES

Quand notre jeune crie ou pleure, nous n’avons qu’une envie, c’est que ça s’arrête. Nous tentons de consoler les plus petits et nous essayons de minimiser la situation des plus grands, en disant à tous, que ce n’est pas grave, que ça va passer. Mais c’est nier ou bafouer leurs émotions. En faisant cela, nous empêchons notre enfant de libérer ses émotions.

Il est primordial d’accueillir ses émotions pour s’adapter à nos adolescents hypersensibles. Notre enfant a parfois besoin de crier parce qu’il ne peut pas, sur le moment, l’exprimer autrement. Il veut juste libérer sa frustration. Son besoin d’être entendu dans son ressenti n’est pas entendu. Laissons les faire sinon à l’âge adulte, cela peut créer des blessures émotionnelles formées dans l’enfance.

CLÉ #2 – FIXER DES REGLES JUSTES, CLAIRES ET ADAPTÉES AUX HYPERSENSIBLES

Cette recommandation est d’autant plus importante que ces enfants ou les adolescents hypersensibles ne supportent aucune forme d’injustice. J’ai, d’ailleurs, fait une vidéo sur les 18 caractéristiques de ces enfants différents que tu pourras visionner. Ils ont besoin d’un cadre clair et adapté à leur âge pour évoluer dans la sécurité et la confiance.  Je recommande d’avoir les 3 ingrédients indispensables pour que les règles soient respectées : justes, claires et adaptées. Toute la famille doit respecter les règles même si elles sont adaptées à chaque âge. Par exemple, si un des parents interdit le téléphone portable à table, cette interdiction il est valable pour TOUTE LA FAMILLE.

CLÉ #3 – DISTINGUER L’ENFANT, DE SES ACTES

C’est-à-dire ne pas juger la personne qui fait l’acte, même si l’acte n’est pas adapté ou pas correct. Par exemple, un enfant ou un adolescent qui fait tomber de la vaisselle involontairement n’est pas un maladroit. C’est son geste qui est maladroit pas lui. Le jeune est sans arrêt jugé, critiqué, étiqueté. La conséquence est une perte importante de l’estime de soi. D’une part, il finira par se comporter tout le temps ainsi pour coller aux critiques que l’on fait de lui, parce qu’il le vit ainsi. Nous sommes tous des « boules à facettes » dont une des facettes peut être la maladresse, ça peut arriver à tout le monde, à un moment donné, mais nous ne sommes pas que ça. Nous avons beaucoup d’autres facettes. D’autre part, il critiquera et jugera les autres, lui aussi à son tour. On explique aux plus petits, pourquoi la vaisselle est tombée.

CLÉ #4 – COMPRENDRE L’OPPOSITION OU LE REFUS DE NOS JEUNES HYPERSENSIBLES

Lorsque notre jeune ado hypersensible s’oppose ou refuse, ce n’est pas forcément contre nous. Au lieu de lui prêter de mauvaise intention, « il me cherche, il me manipule, il ne pense qu’à lui », cherchons à comprendre ses raisons : pourquoi fait-il cela ? Il y a certainement une autre explication basée sur son ressenti et non pas sur nos propres perceptions, qui sont forcément erronées puisqu’elles nous appartiennent.

CLÉ #5 – DIRE CE QUE L’ON NE VEUT, PAS CE QUE L’ON NE VEUT PAS

Au lieu de dire toujours ce que l’on ne veut pas, ce qu’on n’a pas le droit de faire ou dire, ce qu’il ne faut pas … et insister sur les interdictions, on pourrait le remplacer par le positif.

D’une part, les interdits renforcent la capacité à s’opposer. Donc, dire plutôt, ce que l’on peut faire, et où on peut le faire, ce qui est bien, insister sur ce qui est préférable, permis, autorisé, ce qui est possible, ce qui est intéressant…

D’autre part, formuler et visualiser le positif apprend à nos jeunes, la pensée positive que nous connaissons en développement personnel. J’ai aussi fait une vidéo à ce sujet.

Voilà quelques-unes des recommandations pour accueillir et s’adapter à nos jeunes hypersensibles dans leur plein potentiel, il y en a beaucoup d’autres. J’en ai retenu certaines qui sont importantes. Qu’en penses tu ? Reconnais tu ton enfant dans ces situations ? Partage nous tes expériences en commentaire !

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