Toi, tu n’es pas perfectionniste, tu aimes juste que les choses soient bien faites, comme tu aimes quoi, au carré, en fait ….. Peut-être un peu comme une perfectionniste alors ?
Le perfectionnisme est un trait de caractère ou un acquis par l’éducation ?
S’il a des enfants qui aiment trier et ranger et que les choses soient bien ordonnées, sans que les parents ne leur ai appris à faire cela et que ces derniers sont plutôt du genre à ne pas savoir où ils ont laissé traîner leurs affaires, cela signifie que le comportement de ces enfants vient de leur personnalité.
Le perfectionnisme, en revanche, c’est un conditionnement, une sorte d’injonction dans certaines familles où le « sois parfait », « soit comme il faut » est très présent. C’était exactement le cas dans ma famille « tu le fais bien ou pas du tout ! » Parfois même le message passe de générations en générations. Typiquement ce sont des familles très manichéenne de « ça c’est bien », « ça c’est mal », « ça, ça se fait », « ça, ça ne se fait pas » ou dans l’éducation traditionnelle où il y a un rapport de force qui est instauré entre le parent et l’enfant avec une notion de chef.

Où est la frontière entre « vouloir bien faire » et être perfectionniste ?
La frontière, ou le point de bascule se situe quand on réalise que l’on se sent coupable du « peux mieux faire » et donc que l’on perd son énergie, son temps et même parfois ses relations pour des détails. Quand on est perfectionniste, on a un petit juge à l’intérieur de nous-même, qui tyrannise tout le monde et surtout nous-mêmes …
J’ai accompagné une cliente qui se disputait souvent avec son mari parce qu’elle n’aimait pas la façon de son mari de laver la vaisselle ou de la ranger, sa façon de plier le linge et qu’elle devait, sans arrêt, repasser derrière lui. Et pourtant, elle disait ne pas être perfectionniste, seulement aimer les choses bien faites. Elle n’admettait pas qu’elle était constamment dans le jugement, que ça pouvait être mieux et surtout dans l’illusion que sa manière était forcément la meilleure.
Quand on est perfectionniste, on est dirigé par les peurs. Peur de ne pas être assez bien, peur de ne pas être à la hauteur, peur de décevoir, peur de se tromper, peur de ne pas mériter d’amour … Alors, on préfère rester dans une vie confortable, qui ne challenge pas trop et on ne prend pas le risque d’une imperfection ou d’un échec. On a souvent une excuse « oui mais ce n’est pas le moment », « oui mais ce n’est pas parfait ».
Et si on décide enfin de sortir de sa zone de confort, de tenter quelque chose, on passe du pouvoir de la peur à la puissance de la grâce. On ose en utilisant son audace et on se donne de nouvelles chances. On quitte sa zone de confort pour entrer dans sa zone de génie. On s’offre une vie où tout ne sera pas parfait.

Quel peut être le déclic qui nous aide ?
C’est de se poser la question : Si je ne change rien, que je continue comme ça jusqu’à la fin de ma vie est-ce que je vais le regretter ?
Quand on est perfectionniste, on a tendance à procrastiner, donc on a du mal à passer à l’action. On hésite à aborder telle personne, à envoyer un mail, à aller à une soirée, à monter son entreprise, à tenter sa chance et on préfère garder tout sous contrôle pour ne pas prendre le risque de l’imperfection. Risque-t-on de le regretter ? Les personnes qui n’ont pas osé finissent avec des regrets.
Je pense que les femmes qui veulent être parfaites et ne rien risquer, ne changent pas le monde. Ce sont celles qui osent qui font la différence.
Mieux vaut fait que parfait !
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